đĄ Prendre le problĂšme dans le bon ordre
Lâune des erreurs les plus couramment commises en pĂ©dagogie est de dĂ©cider de la sĂ©quence pĂ©dagogique (les modalitĂ©s spĂ©cifiques, par exemple, le choix du prĂ©sentiel ou distanciel) avant de poser les objectifs pĂ©dagogiques (la nature du changement souhaitĂ© pour lâapprenant, par exemple, maĂźtriser un nouveau geste mĂ©tier). Cela revient Ă mettre les moyens avant la finalitĂ©.
Un exemple de cette erreur serait un expert appelĂ© Ă transmettre Ă ses collĂšgues, qui dĂ©ciderait de produire des slides avant mĂȘme de se poser la question de ce quâil va dire. Un autre exemple pourrait ĂȘtre le responsable formation dâune entreprise qui dĂ©ciderait de dĂ©ployer une innovation quelconque pour son prochain programme de formation (MOOC, rĂ©alitĂ© virtuelle, apprentissage sur le poste de travail) indĂ©pendamment de sa pertinence pĂ©dagogique.
Il faut bien admettre que tout nous pousse Ă rĂ©flĂ©chir dans lâautre sens, en premier lieu la familiaritĂ© et la simplicitĂ©. Une modalitĂ© pĂ©dagogique nous paraĂźt immĂ©diatement concrĂšte. Ce sera un jeu de rĂŽle, une bande dessinĂ©e, une dĂ©monstration⊠A lâinverse, lâobjectif pĂ©dagogique semble relever de lâabstrait. Qui dit objectif pĂ©dagogique dit verbes Ă lâinfinitif, comme dans la taxonomie de Bloom, avec ses 55 verbes. Un outil utile, sans doute, mais complexe Ă manier, surtout par des non-professionnels (quelle diffĂ©rence entre âjugerâ et âestimerâ ? il y a lĂ de quoi occuper bien des philosophes...).
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Câest prĂ©cisĂ©ment parce que nous avons tendance Ă aller directement aux modalitĂ©s que nous devons prendre lâhabitude de suspendre notre jugement. Je veux transmettre des recettes de cuisine, je pense Ă faire une vidĂ©o : oui, mais pour quelle raison ? Peut-ĂȘtre serai-je confirmĂ© dans mon intuition, mais tant que je ne me suis pas posĂ© la question, je ne peux pas savoir.
Il est vrai que les modalitĂ©s sâimposent parfois comme une contrainte : un professeur dâuniversitĂ© dans un amphithĂ©Ăątre peut plus difficilement faire participer ses Ă©tudiants quâun chargĂ© de TD. NĂ©anmoins, mĂȘme lorsque câest le cas, de nombreux choix subsistent : ainsi, le professeur dâuniversitĂ© peut ou non opter pour accompagner sa prĂ©sentation magistrale dâun support visuel, ou dâun outil numĂ©rique de sondage en temps rĂ©el. Quelle que soit votre situation de transmission, vous ne ferez jamais lâĂ©conomie dâune rĂ©flexion prĂ©alable sur les objectifs pĂ©dagogiques.
đŻ Fixer des objectifs pĂ©dagogiques concrets
Etape 1ïžâŁ : Poser le cadre initial
Avant mĂȘme de fixer les objectifs pĂ©dagogiques, une premiĂšre Ă©tape de cadrage initial sâimpose.
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âLâapprenant
Pas dâapprentissage sans apprenant, cet individu en chair et en os dont nous souhaitons augmenter les facultĂ©s et qui est notre raison dâĂȘtre en tant que pĂ©dagogue. Cela paraĂźt Ă©vident, et pourtant nous avons instinctivement tendance Ă lâoublier. Les programmes de formation, curriculum de cours, sâapparentent le plus souvent Ă des listes de thĂ©matiques. Des dĂ©bats entiers sur le sĂ©quencement optimal dâapprentissage disciplinaire des mathĂ©matiques peuvent avoir lieu sans que la notion dâapprenant ne sâimmisce dans la conversation.
Câest pourquoi nous devons faire lâeffort conscient, dĂšs les premiĂšres Ă©tapes, de matĂ©rialiser la personne de lâapprenant ou du moins, lâapprenant type. Ce travail nâest pas sans rappeler le travail dâidentification des persona des spĂ©cialistes de lâexpĂ©rience utilisateur (UX), ou la notion de public dans le domaine de la communication.
Pour cela il est utile de rĂ©pondre Ă quelques questions (qui est il ? que sait il de ce sujet ? etc.). Faisons lâexercice ensemble, en nous plaçant dans le cadre dâune formation dâentreprise Ă la sĂ©curitĂ© incendie :
Question | RĂ©ponse | Ce que jâen retire pour ma formation
âQui est cette personne ? Quel est son profil ? | Un·e salarié·e dâentreprise | -> ce nâest pas son mĂ©tier, ni sa principale prĂ©occupation, il faut donc ĂȘtre concis.
Que connaĂźt-il de ce sujet ? | Des notions presques enfantes : lâeau Ă©teint le feu, il faut appeler les pompiers⊠| -> il faut repartir des bases qui sont plutĂŽt faibles
A-t-il des idĂ©es reçues ? Des mauvais rĂ©flexes ?Que fait-il aujourdâhui qui a besoin de changer ? | Essayer dâĂ©teindre un feu qui sâest dĂ©jĂ trop propagĂ©, utiliser de lâeau sur un feu dâhuile... | -> il faudra les inclure spĂ©cifiquement dans la formation
Quel bénéfice retire-t-il de la formation ? | Augmenter ses chances de survie dans un incendie | -> il sera a priori intéressé et motivé par la formation
Comment risque-t-il dâaccueillir la formation ? | A moins dâĂȘtre suicidaire, il ne remettra pas en cause mon expertise, | -> je pourrai ĂȘtre direct dans mes messages sans crainte que ma lĂ©gitimitĂ© soit attaquĂ©e
Ici mon apprenant est un collaborateur dont la sĂ©curitĂ© incendie nâest ni le mĂ©tier ni la principale prĂ©occupation. Il a peut ĂȘtre quelques notions de base : lâeau Ă©teint le feu, il faut utiliser un extincteur, il faut appeler les pompiers. Il a certainement des idĂ©es reçues ou mauvais rĂ©flexes (par exemple, essayer dâĂ©teindre un feu qui sâest dĂ©jĂ trop propagĂ©). Si jâĂ©choue dans mon entreprise, il risque de pĂ©rir dans un incendie. En revanche, Ă moins dâĂȘtre suicidaire, il nâa que peu de chance de remettre en question mon enseignement. Tous ces Ă©lĂ©ments me donnent dĂ©jĂ quelques indications sur la maniĂšre de procĂ©der. Je devrai repartir des bases ; je devrai explicitement Ă©voquer et dĂ©construire les idĂ©es reçues prĂ©alables ; je pourrai ĂȘtre direct dans mes message, sans crainte dâĂȘtre attaquĂ© sur ma lĂ©gitimitĂ©.
Bien sĂ»r, Ă lâexception du tutorat, il est rare que nous soyons confrontĂ© Ă un seul apprenant. Les apprenants ne sont-ils pas tous uniques ? DĂšs lors, lâexercice de lâapprenant-type nâest-il donc pas futile ? Dans un monde idĂ©al, nous pourrions nous adapter Ă chaque apprenant. Dans le monde rĂ©el, câest souvent impossible ; pour autant, il doit ĂȘtre possible dâidentifier des catĂ©gories et des recoupements. Supposant que jâenseigne un cours de danse et quâil sâagit de mon deuxiĂšme cours, je pourrai dĂ©jĂ identifier les catĂ©gories suivantes : ceux qui ont fait de la danse auparavant et ceux qui nâen jamais fait, dâune part ; ceux qui ont assistĂ© au premier cours et ceux qui nây ont pas assistĂ©, dâautre part.
Dans tous les cas, le fait dâidentifier une personne, quelle quâelle soit, nous aide Ă nous poser les bonnes questions.
Lâinstructeur
Vous, en somme.
La premiĂšre question Ă vous poser est celle de votre identitĂ© en tant que pĂ©dagogue. Vous pourriez ĂȘtre professeur ; formateur ; expert ; ou simplement quelquâun qui souhaite partager une connaissance ou une bonne pratique. Un professeur, par exemple, a des contraintes que lâexpert nâa pas nĂ©cessairement (un programme Ă respecter).
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âEnsuite, interrogez-vous sur la nature de votre expertise. Quelle confiance avez-vous dans vos messages ? Plusieurs cas de figure sont envisageables. Vous pourriez transmettre des vĂ©ritĂ©s uniques et objectives, comme un professeur dâanglais enseignant la conjugaison, ou un vendeur de matelas gonflable montrant la bonne maniĂšre dâutiliser son produit. Vous pourriez Ă©galement transmettre des idĂ©es ou pratiques en lesquelles vous avez pleinement confiance, sans que lâon puisse les qualifier dâobjectives pour autant : pensez Ă un coach sportif dĂ©montrant le âbon gesteâ au basket ou au golf. Ou vous pourriez vous appuyer sur votre expĂ©rience, votre raisonnement, tout en Ă©tant conscient que dâautres personnes pourraient ĂȘtre en dĂ©saccord (un universitaire exposant ses derniĂšres thĂ©ories sur la gravitĂ© quantique, un publicitaire expĂ©rimentĂ© partageant ses trucs et astuces Ă un plus jeune).
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âEnfin, de combien de temps disposez-vous ? La comparaison de lâapprenant et de lâinstructeur est riche dâenseignements pour le pĂ©dagogue. Des recherches montrent notamment que lâĂ©cart dâexpertise entre lâapprenant et lâinstructeur induit des recommandations pĂ©dagogiques diffĂ©rentes. Ainsi, lorsque lâapprenant et lâinstructeur ont un niveau de lĂ©gitimitĂ© et dâexpertise comparable (câest typiquement le cas dâun sĂ©minaire dâuniversitaires ou dâexperts) un style dâinstruction dit âdĂ©mocratiqueâ est prĂ©fĂ©rable. Un tel style implique par exemple de poser des questions et de gĂ©nĂ©rer des discussions plutĂŽt que dâĂ©noncer des affirmations ; ou encore de parler de maniĂšre inclusive, Ă la premiĂšre personne du pluriel, plutĂŽt que de donner des ordres Ă lâimpĂ©ratif.
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En revanche, lorsque lâinstructeur est prĂ©sumĂ© dĂ©tenir un savoir dont lâapprenant manque (câest typiquement le cas en primaire dans un contexte scolaire), un style plus descendant produira de meilleurs rĂ©sultats. Dans ce cas prĂ©cis, demander Ă lâapprenant de gĂ©nĂ©rer la connaissance par lui-mĂȘme pourra au contraire produire de lâincertitude.
Ătape 2ïžâŁ : Identifier les erreurs pertinentes et les changements attendus
Un objectif pĂ©dagogique nâest pas un contenu. Par abus de langage, nous avons tendance Ă rĂ©duire la pĂ©dagogie Ă la transmission dâun contenu. âJâenseigne lâhistoireâ. âJe forme Ă la prise de parole en public.â Ces formulations prĂ©supposent quâil existe une chose, lâhistoire, qui serait en quelque sorte envoyĂ©e Ă lâapprenant, tel un colis ou un email, dans lâespoir quâil la reçoive intacte. Si cela est exact, comment sait-on que lâapprenant a bien âreçuâ âlâhistoireâ ? OĂč est lâaccusĂ© de rĂ©ception ?
Une solution possible serait de passer dâune logique de contenu Ă une logique de pures compĂ©tences. Le dĂ©bat fait rage, dans lâĂ©ducation nationale comme dans la formation professionnelle : faut-il tout ramener aux compĂ©tences et aux verbes dâaction ? Nâest-ce pas lĂ une approche trop utilitaire ? Quid des savoirs dĂ©sintĂ©ressĂ©s, de lâĂ©rudition ? Quid de la sagesse ? La question sâentend.
Nous pensons nĂ©anmoins quâil sâagit dâun faux problĂšme. PlutĂŽt que de rĂ©duire lâapprentissage Ă lâune ou lâautre de ces dimensions, nous pouvons dĂ©finir lâapprentissage comme un changement dâĂ©tat, de A vers B. Plus spĂ©cifiquement, lâapprentissage serait caractĂ©risĂ© par un changement observable et durable dans la capacitĂ© Ă traiter une situation par soi-mĂȘme de maniĂšre satisfaisante. Observable comment, demandera-t-on ? Via une diffĂ©rence : ce qui se passe lorsque lâapprentissage est absent, comparĂ© Ă lorsquâil est prĂ©sent. Or, un tel changement peut sâobserver aussi bien pour un savoir (on peut aisĂ©ment dĂ©tecter si quelquâun a compris de quoi se compose une sĂ©quence dâADN) que pour un savoir faire.
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Pour mieux comprendre ce que lâon entend par changement dâĂ©tat, il peut ĂȘtre utile de comparer lâapprentissage Ă une histoire. Au dĂ©but de lâhistoire, lâapprenant, votre protagoniste a un manque dont il peut ou non se rendre compte : sans votre intervention, il risque de commettre une ou des erreurs. Au cours de lâhistoire, il est plongĂ© dans un environnement inconnu et doit se confronter Ă des efforts qui le font grandir, notamment des Ă©preuves quâil ne pourra relever que sâil sort de son Ă©tat initial. A la fin de lâhistoire, il a rĂ©ussi lâĂ©preuve, atteint le changement attendu et se trouve capable dâappliquer ce quâil a appris dans le monde rĂ©el.
Etat initial : Lâerreur pertinente | Etat final : Le changement attendu
âExemple : Je nâapproche que les clients qui semblent prĂȘts Ă acheter. | Exemple : Jâapproche tous les clients, y compris ceux qui ne semblent pas immĂ©diatement prĂȘts Ă acheter.
Exemple : Jâinsiste pour prodiguer les soins face Ă un patient rĂ©calcitrant | Exemple : Je propose Ă un patient qui refuse les soins de les pratiquer lui-mĂȘme.
Lâerreur pertinente rĂ©pond Ă la question suivante : âQue se passe-t-il si la personne nâest pas formĂ©e ?â. Pour identifier cette erreur, vous pouvez Ă©galement vous demander : âque fait un dĂ©butant ?â ou encore âquâest-ce que les gens trouvent difficile ?
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Le changement attendu rĂ©pond Ă la question âQue se passe-t-il si la personne est correctement formĂ©e ?â Pour identifier ce changement attendu, vous pouvez vous demander âque fait une personne compĂ©tente ?â
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RĂ©flĂ©chir en termes dâerreurs pertinentes vous permet de filtrer vos objectifs pĂ©dagogiques et ainsi dâaller Ă lâessentiel. En effet, sâil nây a pas dâerreur possible, câest quâil nây a pas dâenjeu pour le pĂ©dagogue : ce que vous voulez transmettre est si Ă©vident que lâapprenant se dĂ©brouillera parfaitement bien sans vous !
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Ătape 3ïžâŁ : Rassembler vos changements dans une structure pĂ©dagogique dâensemble
Une liste de changements, surtout aussi concrĂšte, ne suffit pas Ă Ă©laborer un plan de cours ou de formation, en tout cas au-delĂ dâune certaine durĂ©e. Il est souvent nĂ©cessaire (ou demandĂ©) de construire une structure plus globale, par exemple un syllabus : voici ce que nous aborderons lors de la premiĂšre session, lors de la deuxiĂšme sessionâŠ
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Nous vous conseillons dâeffectuer ce travail une fois que vous ĂȘtes au clair sur les enjeux concrets pour vos apprenants, câest-Ă -dire les changements visĂ©s. Cela vous Ă©vitera de partir dans un cul-de-sac, dâautant que lâesprit humain peut vite sâabĂźmer dans des dĂ©bats de concepts et de catĂ©gories en rĂ©alitĂ© interchangeables.
Pour vous simplifier cette phase, nous vous proposons quelques découpages possibles qui vous aideront à aboutir à une premiÚre hypothÚse de structure pour vos formations :
lister chronologiquement les grandes Ă©tapes de ce que doit savoir faire lâapprenant
lister les grande familles de situations auxquelles lâapprenant peut ĂȘtre confrontĂ©
lister les diffĂ©rentes thĂ©matiques dont lâapprenant doit ĂȘtre familier
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Type de découpage | Exemple
âĂtapes | Accrocher le client - DĂ©rouler le pitch - Conclure la vente
Situation | Face Ă un nouveau client - Face Ă un client existant - Face Ă un client en colĂšre
Thématiques | Les fruits et légumes - Les viandes et poissons
Les dĂ©coupages par Ă©tapes ou types de situation tendent Ă montrer plus dâefficacitĂ© pour lâacquisition de savoir-faire, tandis que les dĂ©coupages thĂ©matiques se justifient davantage pour lâacquisition de savoir.
Ătape 4ïžâŁ : Adapter les stratĂ©gies Ă lâĂ©tat initial observĂ©: idĂ©e reçue ou manque dâinformation ?
Les stratĂ©gies dâapprentissage recommandĂ©es pour un apprenant partant dâidĂ©es reçues prĂ©alables ne sont pas les mĂȘmes que pour un apprenant dont lâesprit est une table rase.
Prenons lâexemple dâun apprenant qui croirait que la terre est plate. Cette personne a construit dans sa tĂȘte un modĂšle mental du cosmos, Ă la fois clair et erronĂ©. Si vous expliquez Ă cet apprenant : âtu as tort, la Terre nâest pas plate mais rondeâ, votre intervention nâaura que peu dâeffet, car elle entrera directement en conflit avec son modĂšle mental prĂ©existant.
A lâinverse, si vous commencez par lui demander : âĂ ton avis, la Terre est-elle ronde ou plate ? Pourquoi ?â avant de lui montrer les contradictions qui rĂ©sultent de son propre raisonnement (âsi ce que tu dis est vrai, comment se fait-il que⊠?â), vous aurez davantage de chance de le convaincre.
Mots clés : objectifs, recommandations pédagogiques
Des questions supplĂ©mentaires ? NâhĂ©sitez pas Ă nous contacter Ă [email protected]. Notre Ă©quipe est Ă votre disposition pour vous aider et vous accompagner dans vos projets ! đŹ