Après chaque nouvelle expérience, l’activité de notre cerveau se trouve légèrement modifiée. Plus précisément, les neurones de la zone concernée changent leurs relations avec leurs voisins (se connectent ou se séparent) selon l’intensité avec laquelle ils communiquent.
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Ce mécanisme d’adaptation s’appelle plasticité cérébrale : notre cerveau, comme une pâte à modeler, garde une empreinte des expériences passées. Ces changements peuvent être rapides : en seulement quelques séances d’apprentissage, il est possible d’observer des modifications de la structure du cerveau dans les régions concernées et de leur activité.
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Ces changements ont lieu dans les deux sens : à l’arrêt définitif de l’apprentissage en question, les traces de celui-ci « s’estompent » avec le temps… c’est l’oubli !