Alexia, Christian et Alberto travaillent ensemble sur un projet. Chacun est ensuite évalué individuellement par un examen final. La note finale d’Alexia doit-elle dépendre de la note de Christian et d’Alberto ?
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Lorsque vous organisez un projet collectif, il semblerait qu’il soit préférable d’évaluer non seulement le groupe dans leur ensemble, mais aussi chaque apprenant individuellement. Dans l’idéal, la note de chacun devrait prendre en compte : sa progression ; la progression de ses collègues ; le résultat global du groupe.​

Mettre les apprenants dans une même pièce ne suffit pas. Il faut structurer explicitement les interactions pour favoriser la progression de chacun.​

Sans intervention de votre part, vos apprenants risquent de principalement répéter ce qu’ils savent déjà: ce type de conversation n’est pas propice à l’apprentissage.

Une méthode efficace pour générer des conversations de qualité est la controverse structurée.
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La controverse structurée se déroule en 5 phases :​

· Phase 1 : L’ensemble du groupe mène des recherches pour définir le problème.

· Phase 2 : Les apprenants sont divisés en deux groupes, un groupe « pour » et un groupe « contre ». Chaque groupe prépare ses arguments.

· Phase 3 : Discussion ouverte. Les apprenants échangent librement les arguments.

· Phase 4 : Inversion des rôles. Les apprenants identifient parmi les arguments de la position inverse ceux qui leur paraissent les plus convaincants.

· Phase 5 : Les apprenants développent une synthèse commune.
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Classe virtuelle -> Visioconférence
Groupe de travail, échanges entre l’instructeur et les apprenants -> E-mail
Commentaires pendant une classe virtuelle -> Chats
Discussions sur des sujets précis -> Forums
Partage de documents et d’inspiration -> Réseaux sociaux

Alexia et Alberto doivent résoudre un problème ambigu qui pose des questions à la fois éthiques et financières. Il n’y a pas de « bonne » réponse.
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Est-ce qu’ils apprendront mieux à résoudre ce type de problèmes s’ils travaillent chacun de leur côté ou s’ils échangent en temps réel par chat ?
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Il semblerait que le travail par paire soit plus efficace dans ce cas de figure.
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Alexia, Christian et Alberto doivent imaginer ensemble de meilleures manières de réorganiser la chaîne de production dans leur secteur.​

Est-ce que le produit fini sera de meilleure qualité s’ils collaborent en face à face, ou à distance de manière synchrone ?
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D’après une étude de Tutty et Klein (2008), la collaboration synchrone donne lieu à des meilleurs projets. En revanche, l’apprentissage à long terme est plus efficace en cas de collaboration face-à-face.
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Supposons que Alexia, Christian, Alberto, et Léa doivent identifier la cause d’un incident informatique. Alberto et Léa collaborent en ligne (par chat) et ont 20 minutes pour trouver une solution. Christian et Alexia collaborent en ligne (chat) et ont autant de temps qu’ils souhaitent. Qui prendra de meilleures décisions ?
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On pourrait penser que la limite de temps favorise l’identification de solutions efficaces, mais c’est le contraire qui se produit : le groupe dont le temps est illimité obtient de meilleurs résultats.

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Lorsque vous avez la possibilité de constituer des groupes ou des sous-groupes, mieux vaut mélanger des apprenants de niveau hétérogène : des débutants et des plus expérimentés.​

Le seul cas de figure dans lequel cela ne pose pas de problème est lorsque les apprenants sont tous d’un niveau élevé. Vous devez en revanche éviter dans la mesure du possible d’isoler des groupes « faibles ».
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Pour faciliter l’apprentissage individuel : Privilégiez des paires. (Exemple : pour apprendre à utiliser une machine)

Pour faciliter la réflexion ou la résolution de problèmes créatifs : Privilégiez des groupes de 3 à 5 personnes. (Exemple : réfléchir aux causes de la Révolution Russe).
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Vous obtiendrez de meilleurs résultats avec une collaboration structurée qu’anarchique. Il est conseillé de donner des instructions précises et un rôle précis à chacun en amont, par exemple : le rêveur – le critique – le réaliste – l’observateur neutre (distribution des rôles inspirée par la méthode Walt Disney).
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Indépendamment des résultats d’apprentissage, l’apprentissage social renforce la satisfaction et l’engagement des apprenants.

Mots clés : travail en groupe, collaboration, travail collaboratif entre apprenants

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